Ceci est une ancienne révision du document !
Landrichamps, petite commune de 134 habitants, de 470 hectares de superficie, sillonnée de sept kilomètres de chemins ruraux, située à l'extrême Nord de notre département, trouve son origine dans l'époque gallo-romaine.1)
Alors propriété d'un leude du nom de Landery, elle n'était qu'une métairie et un grand lieu de chasse des rois mérovingiens.2)
En l'an 924, un noble nommé Héribert, se rendit au monastère de Stavelot, où son frère Rotaud était prévôt et pria le duc Gislebert de Lotharingie, qui en était l'abbé laïc, de lui accorder viagèrement, ainsi que pour sa femme et ses fils, ce territoire, en pleine forêt, qui comprenait quatre manses, un moulin, des prés, des bois, un cours d'eau et avait une population de quarante trois serfs des deux sexes.3)
Cette requête du noble Héribert fut agréée par acte authentique en l'an 929.
Ainsi ce territoire, appelé Landricus Campus, Landerici Campus, et propriété en son temps d'un Landery devint, par contraction, Landrichamps !
Landrichamps, au cours des siècles n'a jamais fait l'objet de grands bouleversements, ni de grands événements, mais, il est une chose qui mérite d'être signalée, c'est que cette petite commune a été, en son temps, le berceau de l'industrie du cuivre, puisque c'est ici, qu'en 1787 le sieur Jacquier de Rosée installa sur la rivière la Houille, les toutes premières batteries de cuivre.
Les installations sont dirigées par Jean-Jacques Maus, qui sera plus tard employé par Gédéon de Contamine, initiateur de manufactures de cuivre à Fromelennes et prémisses des usines Tréfimétaux.
(à compléter)
Notre connaissance de l'histoire de Landrichamps au Moyen-Âge provient de ces documents.
Écrit par Paul Laurent en 1898.
Extraits du chapitre «Chooz», pages 68-70 du livre. Le passage concernant Landrichamps semble être une traduction fidèle du texte latin de Martène & Durand, ci-après.
Martène et Durand sont des moines de l'abbaye Stavelot ayant eu pour tâche de retranscrire et imprimer des chartes collectées depuis les archives de différentes abbayes de France, Belgique, Pays-Bas et de l'Allemagne.
Veterum scriptorum et monumentorum moralium, historicorum, dogmaticorum, moralium, amplissima collectio, Tome 2, Edmundi Martene & Ursini Durand, paru en 1724
Pages 117 et 118 du PDF.
Le blason de Landrichamps a été conçu en 2002, il est inspiré de ces faits du Moyen-Âge.
Les explications suivantes sont données concernant l'origine des symboles entrant dans la composition :
10 juin 874 : le roi Louis le Germanique confirme à l'abbaye de Stavelot les privilèges qui lui avaient été octroyés et les biens qu'elle avait acquis antérieurement, entre autres le village de Chooz dans le comté de Lomme. À raison de sa dépendance envers Chooz, Landrichamps, quoique situé sur la rive droite de la Meuse, appartenait au comté de Lomme et au doyenné de Chimay.4)
924 : Héribert se rend au monastère de Stavelot afin de faire part de sa demande d'acquérir Landrichamps.
928 : Gislebert devient duc de Lotharingie (royaume de Lothaire II).
929 : Charte de cession de Landrichamps à Héribert. En retour celui-ci promet de céder Foisches à la principauté de Stavelot, après sa mort ainsi que celle de sa femme et ses deux fils. Landrichamps comptait quatre manses, un moulin, des prés et un bois, avec une population de 43 serfs des deux sexes.
L'histoire de ces manufactures, d'Antoine-Laurent Jacquier de Rosée, de ses rapports avec Jean-Jacques Maus, et de l'apparition de la manufacture de Gédéon de Contamine à Fromelennes est présentée dans le feuillet produit à l'occasion du bicentenaire des usines du cuivre dans la vallée de la Houille, en 1987, également reproduite dans les Landri-info.
Note : le feuillet original contient photos et plans, qui ne sont pas inclus dans cette retranscription.
Bâtiment aujourd'hui propriété privée et connu sous le nom «Le moulin».
Cette manufacture est l'une des premières a avoir travaillé le cuivre en France (ce type de production n'a débuté en France qu'en 1781) grâce à l'apport de compétences venues de l'étranger.5)
Le propriétaire, Antoine-Laurent de Jacquier de Rosée, affirme que tous ses établissements sont montés à la manière anglaise et conduits par des ouvriers venus d´Angleterre.
Elle est réalisée par Jean-Jacques Maus pour le compte de Jacquier de Rosée, il en devint plus tard le régisseur.6)
Le cadastre de 1823 et un plan de 1826 précisent l'occupation des bâtiments. D'après ces plans, le bâtiment actuel a perdu une partie de la laminerie et la batterie (la grange pourrait en être un vestige).7)
Pour faire fonctionner les deux usines proches, celle d'Anthée et celle de Landrichamps, il faudrait :
2 directeurs de manufacture, 2 écrivains, 2 maîtres fondeurs, 4 bons fondeurs, 2 fondeurs ou chaudronniers, 2 batteurs, 14 batteurs en chaudrons, 3 lamineurs, 6 tireurs de fils de laiton, 2 faiseurs de creusets, 4 manoeuvres, 4 charretiers avec 32 chevaux. Soit 47 personnes travaillant aussi bien dans l'un ou l'autre des deux établissements, en fonction des besoins.
En hiver on adjoindrait à cette équipe des coupeurs de bois et des «fondeux» (charbonniers). La production pourrait alors démarrer et réaliser des planches laminées, des fils de laiton, de la chaudronnerie.8)
Il s'agit de la batterie construite par Alphonse de Jacquier de Rosée (fils d'Antoine-Laurent) en 1827, destinée à la fabrication de chaudrons.
En voici les plans d'alors :
Aujourd'hui, il n'en reste que les ruines.
Le livre «Les Frontaliers» de Georges Perpète évoque le quotidien de deux ouvriers de Felenne qui y travaillaient.
Les archives parlementaires de 1879 ont conservé le cahier de la prévôté d'Agimont ou Givet (Bailliage d'Avesnes). Il s'agit d'un cahier de doléances écrit entre 1787 et 1799, dans lesquelles les communes de la pointe s'y sont exprimées. Landrichamp (ici sans 's') y est cité dans plusieurs articles.
On peut y lire, outre des questions liées à l'impôt et à la justice, et entre autres choses,
Demande formée par la communauté de Landrichamp seulement.
Cette communauté, qui n'a pas de revenus communaux, a une chapelle succursale de l'église paroissiale de Chooz; elle est séparée par de grandes montagnes de la paroisse, et par la Meuse; enfin il y a trois quarts de lieue de Landrichamp à Chooz; le curé ne contribue que pour 138 livres aux appointements du vicaire de Landrichamp ; le surplus de sa subsistance est fourni par les habitants; malgré la distance, les montagnes, les rochers et la Meuse, ils sont obligés d'envoyer leurs enfants nouveau-nés à Chooz pour y être baptisés et les morts pour y recevoir la sépulture, qu'ils y transportent sur des perches par le plus mauvais temps, au péril de leur propre vie ; cependant le curé jouit d'un revenu considérable, notamment de la dîme sous le district de Landrichamp; il ne fournit ni verrat, ni taureau décimal qui, de droit commun, sont à la charge des décimateurs. Elle supplie Sa Majesté d'interposer son autorité pour la faire jouir des avantages qu'elle demande de sa justice, n'étant pas en état de soutenir un procès avec son curé.»
En mairie se trouve un coffre fort du 18ème siècle muni de quatre serrures. Il devait contenir les documents et deniers communaux. Il ne pouvait s'ouvrir qu'en présence des quatre notables : le seigneur, le marguillier, le curé, et le bourgmestre, détenteurs chacun d'une clé.
17 septembre 1678 : le traité de Nimègue permettait à Sa Majesté Très Chrétienne Louis XIV d'obtenir Charlemont ou Dinant, au choix de Sa Majesté Catholique, Charles II roi d'Espagne : le choix se porta sur la «ville» de Charlemont. La paix fut définitivement signée le 17 juillet 1679. À dater de ce moment, Charlemont appartenait à la France ainsi que les localités voisines : Agimont, Charnois, Flohimont, Fromelennes, les deux Givet, Gochenée, Hargnies, Haybes, Heer, Hermeton-sur-Meuse, Landrichamps, Matignolles, Rancennes, Romerée et Vireux-Wallerand.9)
1686 : Il est fait mention de l'église : elle est sous le vocable de Sainte Marguerite. Le recteur et mambour de cette église réclame devant le prévôt royal d'Agimont trois florins de rente à Jean Robin (de Felenne) dont les termes sont arriérés depuis 10 ans.10)
1757, 1764, 1776 : états de comptes communaux rendus au mayeur, échevins, jurés de la paroisse par le collecteur.11)
1779 : Procès intenté par les demoiselles Roussion de Givet à un nommé Ballaux de Landrichamps pour solde de marchandises livrées mais non payées. Budget communal : Recettes 727 livres, Dépenses 732 livres.12)
1787 : Landrichamps compte à peu près 70 habitants, vivant du travail dans le bois, cultivant un petit jardin et élevant, dans les pâturages des bords de Houille, quelques animaux pour assurer leur subsistance.13)
1787 : Antoine-Laurent de Jacquier de Rosée, capitaine d'industrie wallon né à Chalons-en-Champagne, introduit le travail du cuivre dans la vallée de la Houille. Il sollicite à Versailles la permission de construire «sur la rivière de Houille près Givet des fonderies, batteries, tréfileries, fonderies en cuivre et autres usines». La construction de l'usine est placée sous la direction de Jean-Jacques Maus, émigré en Angleterre pendant vingt ans, qui, à son retour, ramène des plans de constructions des machines à travailler le cuivre. On y produit principalement de la planche de doublage en cuivre pour les coques de bateaux mais aussi des chaudrons et du fil de laiton.14) 15)
5 mai 1789 : Début de la Révolution française qui durera une dizaine d'années.
1800 : Landrichamps compte 109 habitants.
1803 : Les ardennes dépendant du diocèse de Metz. Landrichamps est une annexe de Fromelennes.16)
1805 : L'annexe Landrichamps est élevée au rang de succursale.17)
4 septembre 1806 : Le sous-préfet de Rocroi autorise le baron Gédéon de Contamine «à construire sur la rivière de la Houille, au lieudit la Houillette, commune de Fromelennes, toutes les parties qui doivent concourir à l'établissement complet d'une manufacture de cuivre rouge et jaune».18)
1817 : Elisabeth d'Incourt de Frenchencourt, épouse d'Antoine-Laurent de Jacquier de Rosier, achète 400 verges de terrain à Rancennes, terrain sur lequel s'élèvera la fonderie de cuivre d'Aviette.19)
1820 : Le traité des limites (traité de Courtrai) définit les frontières entre la France et le Royaume des Pays-Bas (Nederland). La délimitation entre Felenne (Pays-Bas) et Landrichamps est décrite dans un procès verbal (voir article 9 de la page 146) établi par les géomètres, expliquant le chemin de pose des bornes ainsi que sur une carte.Certaines de ces bornes peuvent être trouvées dans les bois de Landrichamps.
1821 : Landrichamps compte 153 habitants.
29 septembre 1825 : décès d'Antoine-Laurent de Jacquier de Rosée. Les termes de l'héritage mettent du temps à se décider et ne sont fixés qu'en 1938.20)
1826 : Alphonse de Jacquier de Rosée, fils d'Antoine-Laurent, projette de construire sur la Houille une batterie pour la fabrication de chaudrons. Les travaux de «la batterie du vieux pré» commenceront en 1827.21)
1828 : La manufacture est louée à Jean-François Mesmin, elle est acquise en 1841 par les frères Edouard et Félix Estivant qui achètent par la suite toutes les manufactures de cuivre de la vallée de la Houille et de Givet.
1842 : Reconstruction de l'église Sainte Marguerite (maitre-autel classé).22)
1857 : La production de la manufacture cesse, elle est transformée en moulin à blé, puis en ferme. 23)
Vers 1870 : Alors que celle-ci ne fonctionnait déjà plus que par intermittence, la production de la batterie du Vieux Pré cesse dans les années 1870.24)
1881 : Landrichamps compte 147 habitants (147 en 1876, 159 en 1881 d'après les chiffres donnés sur wikipédia).
Les documents conservés en mairie pendant la période 14-18 montrent :
Z., frère de J. et filleul de la mère de G.
Dans la nuit du 14 au 15 juin 1944, les trois jeunes s'installent dans les bois au dessus de la ferme Malavisée.
Z. a pour mission de tenir le camp de fortune dans lequel ils se réfugieront après que G. et J. aient «descendu le salopard».
Au petit matin, connaissant les habitudes du capitaine B., G. et J. le voient se diriger vers la ferme où il va chercher du lait, tombant pratiquement nez-à-nez avec lui, il leur est impossible de passer à l'acte.
Intrigué par la présence de ces deux «gaillards», le capitaine s'en confie aux fermiers. C'est donc méfiant qu'il arrive sur le chemin du retour là où les attendent G. et J. qui lui tirent dessus, le blessant au poumon.
Les maquisards prendront les jeunes sous leurs ailes.
Z., moins impliqué, agé de 15 ans, restera avec son père à Flohimont dans le quartier surnommé «La petite Pologne». C'est là qu'il sera sorti de son lit, mitraillette sous le nez par la LVF trop heureuse de mettre la main sur l'un des deux suspects.
Seul le soldat allemand doutera, jugeant Z. trop jeune pour un tel acte. Dans le doute, il questionne Z. sur la localisation de son frère J. Fort heureusement ayant entendu l'interrogatoire de son père, il donna la même version : J. est parti à la recherche de ravitaillement.
La LVF quitte les lieux, menaçant de revenir sous quinzaine pour «l'embarquer» s'il ne donnait pas de renseignements localisant J. Ils n'en eurent jamais l'occasion, deux membres du groupe Vigneron les abattant le 21 juillet à l'auberge du cheval blanc.
Voir aussi : http://ardennetiensferme.over-blog.com/article-6915441.html
Charles Bruneau, philologue et linguiste né à Givet en 1883, a réalisé plusieurs études phonétiques sur les patois d'Ardenne.
En juillet 1912, il effectua pour le compte des «Archives de la parole» des enregistrements de témoignages oraux. Une partie de ces enregistrements est consacrée aux ardennes, parmi lesquels plusieurs ont été réalisés à Landrichamps.
«La mission dans les Ardennes est la première pierre de l’atlas linguistique phonographique rêvé par Ferdinand Brunot avec les Archives de la parole. Elle a lieu en juin-juillet 1912, Brunot y est assisté par l’un de ses anciens élèves : Charles Bruneau, qui vient de soutenir une thèse sur les parlers ardennais. Cette enquête dialectologique sur le terrain est la première en France à utiliser le phonographe. Elle est aussi la première à employer l’automobile comme moyen de transport. La société Alda fournit en effet “une limousine de 30 chevaux Charron en location pour une durée de 3 à 4 semaines”. L’itinéraire retenu pour “l’exploration” couvre un territoire d’environ 100 kilomètres au nord-est et à l’est de Mézière, englobant les Ardennes franco-belges.35 villages sont visités : 15 en Belgique, 20 en France, soit 2 à 3 villages par jour. De leur mission dans les Ardennes, Ferdinand Brunot et Charles Bruneau ramènent 166 documents sonores enregistrés sur disques plats Pathé saphir de 25 cm de diamètre, grâce à un matériel d’enregistrement spécialement conçu pour l’enquête par Pathé. Les récits de vie et les dialogues dominent, mais on y trouve également trois contes et 22 chansons. Les sujets abordés ont trait évidemment à l’agriculture, à l’élevage, mais aussi à la lessive et à la contrebande.»25)
Ces enregistrements ont été numérisés et mis à disposition par la BNF.
On pourra y entendre :
Un extrait ici, Maguette chante Lubin :
C'est précisément cette scène que choisit de décrire Jean Haust, qui a accompagné C. Bruneau et F. Brunot à Landrichamps pour procéder aux enregistrements. Se référer au chapitre «Le phonographe et les patois» issue du Bulletin du Dictionnaire wallon.
Marcel Victor Lallemand, né le 25 octobre 1887 à Francheval (Ardennes), mort le 26 décembre 1969 à Landrichamps, 26) était un homme de lettres ayant vécu dans le chalet qu'il a fait construire dans les bois en hauteurs de Landrichamps.
Il est l'auteur de plusieurs romans, textes philosophiques, ainsi que d'un recueil de textes destiné à l'apprentissage et distribué dans les écoles.
Voir la galerie photos du chalet.
Livre de lecture, destiné à l'enseignement :
Apparaît dans :
Non référencés par la BNF :
Un commentaire de Grégoire Auguste sur le livre «Le Transfini».
En 1975, la presse et les politiques dévoilent un projet de barrage qui serait situé sur la Houille, à Landrichamps, et qui aurait comme «dégat collatéral» d'engloutir la commune de Vencimont en Belgique.
Les landrichampenois s'inquiètent des possibilités de transformations du paysage. Georges Daumal, en parallèle à son activité de Maire, créa alors l'association «Les amis de la vallée de la Houille», qui sera officialisée dans le Journal Officiel du 3 et 4 mars 1975.
L'association réunit des landrichampenois ainsi que des habitants de communes belges avoisinantes qui seront opposés à ce projet.
Afin de faire obstacle, l'association, ainsi que la commune de Landrichamps, demandent dès 1975 à ce que la vallée puisse être reconnue en tant que Parc Naturel Régional.
Les annonces concernant le projet de barrage dureront de nombreuses années. L'association s'est réunie jusqu'en avril 1990, constatant alors que les déclarations et rumeurs s'étaient tues.27)
De nombreux articles de presse concernant ce barrage sont archivés en mairie.
1930 : Projet d'aménagement d'une conduite d'eau pour la ville de Givet, en complément de la plus petite conduite d'eau28) déjà implantée tenant le même rôle. Les conseillers municipaux de Landrichamps s'inquiètent de l'assèchement pouvant en résulter, et souhaitent l'installation de bornes témoins, ce qui ne leur sera pas accordé. Allant au delà de la simple autorisation préféctorale, la commune de Givet fait reconnaître son projet d'utilité publique par le président de la république Paul Doumer le 1er mars 1932. La réalisation de cette conduite offrant 20l/s d'eau ne sera pas effectuée avant 1938. 29)
11 mai 1940 : Pour empêcher de laisser passer les troupes allemandes, une mine fait sauter la route de landrichamps au croisement dit des quatre bras au centre du village détruisant les maisons alentours et causant des dégâts aux toits de l'église et de la Mairie. Après guerre le Maire de l'époque, Marcel Sauvage, aura à s'employer pour rédiger les dossiers de dommages de guerre tant pour les bâtiments communaux que ceux des administrés.30)
5 août 1942 : Proposition de rattachement à Landrichamps émanant des habitants de «Malavisée», antérieurement rattachés à la commune de Charnois.31)
30 juin 1950 : Electricité de France souhaite faire installer un limnigraphe, qui est un appareil enregistreur des débits d'eau, dans le bois de La Cloche (vers le moulin), l'appareil doit occuper 2 mètres carré d'espace. Il est possible de consulter des informations sur cette station sur le site du gouvernement vigicrues. 32)
Après 1953 : délivrance du permis de construire des cités ouvrières de Tréfimétaux.33)
26 novembre 1958 : Le conseil municipal fait le constat suivant : la classe de l'école de Landrichamps est comble. L'effectif est de 32 élèves. Pour la rentrée scolaire d'octobre 1959, il y aura au minimum 45 élèves. Le conseil est d'avis qu'il y a lieu de créer une nouvelle classe, et demande à monsieur l'inspecteur de l'académie qu'une classe préfabriquée soit installée.
29 juin 1962 : officialisation de la fusion des Tréfileries et Laminoirs du Havre et de la Compagnie Française des Métaux sous le nom de Tréfimétaux.34)
3 janvier 1966 : achat à la société Agrimod d'un corbillard à main modèle “RICHE” sur 4 roues pneumatiques.
5 février 1969 : Dans un rapport du ministère de l'agriculture, il est proposé, et plus tard acté, que l'installation en eau des cités Tréfimétaux soit cédée contre un franc symbolique et puisse être étendue au reste du village. Améliorant ce projet un réseau englobant l'ensemble du village y compris les cités TMX sera retenu. Les travaux débuteront en septembre 1972 et seront définitivement terminés le 27 janvier 1973. Le sous-préfet Max Vidot et d'autres personnalités viennent à l'inauguration. Voir aussi : coupure du journal «L'ardennais» du 31 janvier 1974.35)
Avril 1970 : Mise en place d'un réseau de télédistribution. En effet avant cela Landrichamps ne recevait que les canaux télévisés belges (c'est à dire une seule chaîne).
3 mars 1975 : Création de l'association «Les amis de la vallée de la Houille».
Décembre 1977 : Convention entre la commune de Woluwé-Saint-Pierre et Landrichamps pour l'alimentation en eau potable du moulin et de la ferme Malavisée, ainsi que du moulin d'Olenne (propriétés de la commune belge).
22 octobre 1983 : La remise en état de la toiture de l'église est approuvée par le conseil municipal. La commune fera un emprunt de 60 000 francs pour faire réaliser les travaux.
13 novembre 1986 : Les 20 logements de la cité, jusqu'alors loués, sont chacun vendus 100.000 Francs aux habitants.36)
14 février 1989 : La commune acquiert la salle polyvalente, il s'agit d'une offre d'occasion, elle provient de classes d'école préfabriquées de Revin et coûtera 9000 francs. La salle sera démontée en 2017 pour laisser place à la nouvelle salle.
Après juin 1991 : Fermeture de l'école de Landrichamps. Elle regroupait alors 11 élèves dans une classe commune. M. Peil continuera d'enseigner à Givet, tandis que les enfants rejoignent l'école de Fromelennes grâce à une déserte en autobus. Voir l'article du journal L'ardennais.
mai 2007 : Inauguration du «PackSurfWifi» fourni par Orange, et financé par le Conseil Régional. Le projet consiste à faire venir internet par la voie des câbles cuivrés téléphoniques existants par une technique de type xDSL, puis de redistribuer cet accès au moyen d'ondes radio (wifi) au sein du village. Des boitiers-antennes sont ainsi placés sur les maisons des foyers connectés. Le renouvellement des contrats se fera jusqu'en mars 2016, Orange n'étant pas favorable à sa prolongation.
21 décembre 2011 : Création du parc naturel régional des Ardennes (PNR Ardennes), dont font partie Landrichamps ainsi que d'autres communes de la pointe et des Ardennes.
Sur le site de la région Champagne Ardenne, section «Patrimoine industriel des ardennes» :
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